La vie de Said NURSI considérée par des témoins

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Meþveret Bþk.
A- Sa vie considérée par des témoins

Necmeddin Sahiner a recueilli divers témoignages qui soulignent certains traits physiques de Bediüzzaman Said Nursi, apparemment très attachants, et que nous reproduisons ici :

Abdullah Ekinci : Avant la guerre, à Van, son habillement était parfait, il avait sa stature délicate et jolie. Il était ami avec les pachas, il était enseignant à la madrassa de Horhor (...). En 1923 il avait beaucoup changé, il s'habillait très humblement. Un mois après son arrivée à la mosquée de Nursin les savants honorables commencèrent à venir près de lui pour prendre des cours.


À l'époque de la seconde monarchie constitutionnelle il avait un beau physique, il était jeune, grand et avait une épaisse moustache. On l'appelait Bediüzzaman. Il avait ses protecteurs et sacrificateurs derrière lui.
 

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ismail Karaman, un gendarme qui a emmené Bediüzzaman d'İsparta à Eskişehir raconte son souvenir lors du voyage en train, ainsi:

« Il avait un regard perçant. Il avait un sac et une cruche en terre cuite quand il est sorti de prison. A l'aube ila ouvert la fenêtre de compartiment et m'a regardé; il a fait ses ablutions avec l'eau qu'il y avait dans la cruche et commencé à faire la prière du matin. »
«Giyasettin Emre, né en 1919 à Bitlis et député de Mus en 1954, raconte dans le même livre ce qu'enfant, il a entendu de son grand-père qui était un disciple de Bediüzzaman: « Son habit rappelait celui d'un grand chef nomade: un pantalon bouffant (sarwell) que portent les beys de Sirvan, sur sa tête un bonnet conique en poils de chevreau. Des bandeaux en soie que les plus grands chefs nomades portaient autour de leur tête, un grand poignard et un stylet. Une personne qui s'habillait non pas comme un savant mais comme un chef nomade.



Quand Giyaseddin Emre était arrivé à Ankara comme député, son père lui avait conseillé de rendre visite à Bediüzzaman. Emre qui avait pu concrétiser ce souhait en 1954 avec deux de ses amis députés, dit: « Il s'assayait sur un lit de bois. Il était vêtu de blanc comme les personnes importantes de la Mecque et de Medine, qu'on appelle « libada », et portait un turban. Lorsque je suis entré, il s'est levé et m'a embrassé. » (Sahiner, Son Şahitler)
 

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Voici un extrait du texte de la revue d'Osman Yüksel Serdengeçti, écrivain - député emprisonné huit fois: « Il avait des yeux bleu clair, un regard stagnant et calme. Il parlait avec l'accent de l'Est anatolien. Mais on comprenait parfaitement son propos. Il était pâle. (...). C'était la lumière comme son nom. (...) Ses disciples autour de lui se promenaient silencieusement. Cette chambre évoquait un coin de Paradis. »


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Ismail Karaçam qui a visité Bediiizzaman en 1953 a écrit dans Les Dernier Témoins: « Quand on entre dans sa chambre, on est imprégné soudain d'une odeur divine. (...) Son habit était blanc comme neige. Son lit aussi était très propre, comme ses vêtements ». De ses yeux jaillissaient quasiment des flèches d'intelligence. Il y avait deux pendules au mur, l'une à l'ancienne et l'autre nouvelle, au bord de sa table de chevet il y avait des reliures de Coran et des livres.
On a baisé ses mains maigres et délicates. Ses yeux brillaient comme un projecteur et comme le tonnerre. Il en jaillissait des flèches d'éloquence. Il avait plus de 70 ans mais il était vif. Son raisonnement était extraordinaire. »

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