La plaisanterie et le rire du prophète Mohammed (psl)

FaKiR

Meþveret Bþk.
[DIKKAT]Son rire[/DIKKAT]

-D'après Jâber ben Samora : " L'Envoyé de Dieu- que Dieu lui accorde la grâce et la paix - avait des jambes minces. Il ne riait qu'en souriant. Lorsque je le regardais, je me disais qu'il avait du khôl aux yeux, alors que tel n'était pas le cas. "

-D'après 'Abdallah ben al-Hârith ben Jouz' : " Je n'ai guère vu quelqu'un sourire plus que le Messager de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix -. " (valide)

-Abdallah ben al-Hârith a dit : " Le Messager de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - ne riait que par un sourire. " (valide)

-D'après Abou Dhar (al-Ghifâri) : " L'Envoyé de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix- a dit -. — Je sais quel est l'homme qui entrera le premier au Paradis et quel est celui qui sortira le dernier de l'Enfer. On fera venir un homme, le jour de la Résurrection, alors qu'on dira :— Faites-lui voir ces péchés minimes ! Cela, alors qu'on aura cacher ses péchés majeurs. On lui dira : Tu as fait, tel jour, telle et telle chose... Il reconnaîtra cela, ne le niera point, alors qu'il sera dans l'appréhension de ses grands péchés. On déclarera ensuite :— Mettez-lui à la place de toute mauvaise action qu'il fit, une bonne action ! Et il dira :— J'ai des péchés que je ne vois pas ici ! " Abou Dhar ajoute : " J'ai vu alors le Messager de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix -rire, au point que ses molaires apparurent. " (valide)

-Jarir ben 'Abdallah a relaté : " L'Envoyé de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix -ne m'a guère refusé d'entrer auprès de lui, depuis que j'ai adhéré à l'islam, et il ne m'a guère vu qu'il n'ait souri. " (valide)

-D'après 'Abdallah ben Mas'oud : " Le Messager de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - a dit : — Je sais quelle est la personne en Enfer qui en sortira la dernière \ C'est un homme qui en sortira en titubant (zahfan 1 de fatigué). On lui dira : — Va, et entre au Paradis ! Il s'y dirigera alors pour y entrer et trouvera que les gens y ont déjà pris leurs domaines. Il reviendra donc, disant : — Seigneur ! les gens ont pris les places !

— Est-ce que tu te souviens de l'époque où tu étais (dans le bas-monde), lui dira-t-on ?

— Oui.

— Alors, formule ton souhait ! Il formulera alors en lui-même tout ce qu'il souhaite, puis on lui dira : — À toi tout ce que tu as souhaité, et en plus, dix fois la terre entière !

— Me prendrais-Tu en dérision, (Seigneur,) Toi qui es le Roi ?

-Ibn Mas'oud ajoute : J'ai alors vu le Messager de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix -rire au point que ses molaires apparurent. " (valide)

-D'après 'AH ben Rabî'a : "J'ai vu 'Ali (ben Abou Tâlib) — que Dieu l'ait en son agrément, alors qu'on lui apporta une monture, dire, au moment où il mit le pied à l'étrier :

[Par le Nom de Dieu]. Lorsqu'il fut bien assis sur son dos, il ajouta : [Louange à Dieu], puis, récita : [Gloire à Celui qui a mis cela à notre disposition, alors que nous ne pouvions le maîtriser ; et certes, vers notre Seigneur nous retournerons] (Coran, 43, 13-14).

Il dit ensuite trois fois " louange à Dieu " (al-bamd lilâb), trois fois " Dieu est grand " (Allah akbaf), puis : " Gloire à Toi ! j'ai lésé mon âme, pardonne-moi ! Toi seul pardonnes les péchés ! " Puis, il rit. Je lui demandai : — Qu'est-ce qui t'a fait rire, ô Emir des croyants ?

— J'ai vu, répondit-il, l'Envoyé de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - agir comme je viens de faire, puis rire. Je lui demandai alors : Qu'est-ce qui t'a fait rire, ô Messager clé Dieu ? Il répondit :

— Il plait à Ton Seigneur de voir son adorateur dire : " Seigneur ! pardonne-moi mes péchés ! " II sait ainsi que nul autre que Lui ne pardonne les péchés. " (valide)

-D'après 'Âmir ben Sa'd : " Sa'4 (mon père) a dit:

— J'ai vu le Messager de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix -, le jour du Fossé 1, rire au point que ses molaires apparurent. Je lui demandai (dit 'Âmir) quelle était la cause de son rire. Il répondit : — Un homme (parmi les ennemis) avait un bouclier avec lequel il exprimait telle et telle chose 2 et cachait son front. Or, Sa'd était un tireur... Il prit donc une flèche qu'il ajusta à son intention, et lorsque ce dernier leva la tête, il la tira sur lui et ne le manqua pas [c'est-à-dire son front]. L'homme tomba alors à la renverse, ses pieds basculant vers le haut, et le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - rit au point que ses molaires apparurent.

Je demandai : — Qu'est-ce qui le fit précisément rire ? — Son action vis-à-vis de cet homme. " (faible)

[DIKKAT]Sa plaisanterie[/DIKKAT]

-Anas ben Mâlik relate que le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - lui a dit : " Toi qui as deux oreilles ! " (valide)

-D'après Anas ben Mâlik : " Le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - se mêlait à nous. Il dit ainsi à mon petit frère : — Abou 'Omeyr ! qu'a fait le petit bulbul (nogbeyr) ? " (valide) Abou 'Ysa (al-Tirmidhi) note : " On comprend de ce hadith que le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - plaisantait. On y retient aussi qu'il a donné un surnom de paternité à un enfant, en l'appelant Abou 'Omeyr. On y note de même qu'il n'y a pas de mal à donner un oiseau à un enfant, pour qu'il joue avec. Le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - lui dit : " Abou 'Omeyr ! qu'a fait le petit bulbul ? ", car il avait un bulbul avec lequel il jouait et qui mourut. Comme l'enfant en fut attristé, le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - lui dit cela pour l'amuser. "

-D'après Abou Houreyra : " (Des Compagnons) dirent : — Ô Messager de Dieu ! tu plaisantes avec nous de temps à autre. Il répondit : — Je ne dis alors que la vérité. " (valide)

-Anas ben Mâlik a rapporté : " Un homme vint demander à l'Envoyé de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - une monture. Celui-ci lui répondit : — Je mets à ta disposition un enfant de chamelle. — Ô Messager de Dieu ! que ferais-je avec un enfant de chamelle?

Les chameaux n'enfantent-ils pas que des chameaux ? " (valide)

-D'après Anas ben Mâlik : " Un bédouin du nom de Zâher venait à l'occasion offrir un présent de la bâdya ' au Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix -, lequel lui fournissait des provisions lorsqu'il s'en retournait vers les siens. Le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - disait :— Zâher est notre bâdya et nous sommes sa ville ! Le Messager de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - l'aimait. Cet homme était laid. Un jour, le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - vint le trouver alors qu'il vendait sa marchandise. Il l'enlaça par derrière en passant ses mains sous ses aisselles, et {les mit sur ses yeux, si bien que) l'homme qui ne pouvait le voir dit :— Qui est-ce ? Lâche-moi !

Lorsqu'il se retourna et reconnut le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix -, il fit en sorte de laisser son dos coller à la poitrine du Prophète

— que Dieu lui accorde la grâce et la paix -, lequel se mit à dire :

— Qui achète cet esclave ?

— Ô Messager de Dieu ! tu peux être sûr que je serais alors invendu !

— Cependant, dit alors le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix -, auprès de Dieu, tu n'es point déprécié ! [ou, lui dit-il : tu es très cher auprès de Dieu !] " (valide)

-D'après al-Hasan (al-Baçri) : " Une vieille femme vint trouver le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - et lui demanda : — Messager de Dieu ! prie Dieu qu'il me fasse entrer au Paradis !

— Mère d'Untel, lui répondit-il, la femme vieille n'entrera pas au Paradis !

Elle s'en revint alors en pleurant et lui, dit à ceux qui étaient présents :

— Apprenez-lui qu'elle n'y entrera pas en y étant vieille ! Dieu — qu'il soit exalté — a dit : [Nous les créerons (ces femmes) d'une création nouvelle, en ferons ainsi des vierges aimantes, similaires] '. " (bon)
 
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