CPEi : EXAMEN MACROÉCONOMIE 3

FaKiR

Meþveret Bþk.
CPE2A04 : MACROECONOMIE
Seconde session du mardi 1er septembre 2009 (25 minutes)
Enseignement de Monsieur Assen Slim

Consignes :

Durée de l’examen : 25 minutes

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Une seule bonne réponse par question

Barème : bonne réponse = + 4 points

mauvaise réponse = - 1 point
pas de réponse = 0 point


INSTITUT NATIONAL
DES LANGUES ET CIVILISATIONS
ORIENTALES



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Les comptes de la nation en 2008 : un fort ralentissement de l’activité

En 2008, le produit intérieur brut progresse de 0,4 % en moyenne annuelle, après + 2,3 % en 2007 et + 2,2 % en 2006. Corrigée du nombre de jours ouvrables, la croissance est minorée de 0,1 point, à + 0,3 %.
L'activité recule à compter du printemps et ce recul s'accentue à l'automne. La faiblesse de l'activité est principalement due à la forte décélération de la demande intérieure : la consommation ralentit et l'investissement marque le pas; la croissance est aussi pénalisée par un mouvement de déstockage, particulièrement prononcé en fin d'année. Les échanges extérieurs sont également affectés : les exportations cessent de croître, et le ralentissement des importations est plus prononcé encore.

Le pouvoir d'achat des ménages ralentit fortement et leur taux d'épargne se replie un peu. Le taux de marge des sociétés non financières baisse. L'activité des sociétés financières stagne.
Source : Insee - PIB et grands agrgats conomiques (consultation du 15/06/2009)
101. Le produit intérieur brut (PIB) est égal à ?
A. la somme des valeurs ajoutées brutes des entreprises nationales et étrangères présentes en France + la TVA + les droits de douanes
B. la consommation + l’investissement + la variation de stocks + les dépenses publiques + les exportations
C. la somme des rémunérations des salariés + les excédents bruts d’exploitation + les impôts liés à la production et à l’importation
D. la somme des rémunérations des salariés + les excédents bruts d’exploitation - les impôts liés à la production et à l’importation
102. Par rapport à 2007, on peut dire que le PIB français en 2008 :
A. diminue
B. augmente
C. reste stable
D. on ne peut rien dire
103. Les « Sociétés non financières » (SNF) sont :
A. les banques
B. les administrations publiques
C. les associations sans but lucratif
D. les entreprises qui produisent des biens et des services marchands
104. L’expression « l’activité des sociétés financières stagne » laisse entendre que :
A. les taux d’intérêt augmentent
B. A. la valeur ajoutée des sociétés financières n’augmente pas
C. la consommation des ménages recule
D. la somme des rémunérations des salariés augmente
105. Le « taux de marge » évoqué dans le texte se définit de la manière suivante :
A. excédents bruts d’exploitation / Valeur ajoutée
B. formation brute de capital fixe / Valeur ajoutée
C. (épargne + transferts nets) / (formation brute de capital fixe + stock)
D. capacité de financement / revenu disponible
106. Le taux d’investissement est égal au ratio suivant :
A. (épargne + transferts nets) / (formation brute de capital fixe + stock)
B. excédents bruts d’exploitation / Valeur ajoutée
C. formation brute de capital fixe / Valeur ajoutée
D. capacité de financement / revenu disponible
107. Pour un pays donné, lorsque « les exportations cessent de croître, et le ralentissement des importations est plus prononcé encore », quelle sera l’évolution la plus plausible :
A. le taux de couverture se dégrade
B. le taux de couverture s’améliore
C. le taux d’ouverture s’améliore
D. le taux de couverture se dégrade
108. Le « pouvoir d’achet des ménages » évoqué dans le texte correspond :
A. au salaire nominal
B. au salaire permanent
C. au salaire anticipé
D. au salaire réel
109. Le « taux d’épargne » mentionné dans le texte correspond en macroéconomie :
A. à l’Excédent brut d’exploitation divisé par la valeur ajoutée brute
B. à l’épargne + les transferts nets, le tout divisé par la formation brute de capital fixe + les stocks
C. à la propension marginale à épargner
D. à la propension moyenne à épargner
110. Le « taux de prélèvements obligatoires » correspond au ratio suivant :
A. (cotisations sociales + recettes fiscales) / PIB
B. Epargne / Revenu disponible
C. TVA / PIB
D. Aucune réponse ne convient
111. Selon les libéraux, le taux optimal de prélèvements obligatoires se situe autour de :
A. 90 %
B. 75 %
C. 45 %
D. 30 %
112. La crise dite du « subprime » de 2007-2008 a pour origine :
A. le retournement du marché immobilier américain
B. le ralentissement de la croissance chinoise
C. la flambée du prix du pétrole
D. le développement des biocarburants
113. Sur le marché financier, une « OPA » correspond à :
A. une fusion entre deux sociétés au cours de laquelle la société absorbante subsiste, la société absorbée étant dissoute
B. une opération par laquelle une ou plusieurs sociétés se réunissent pour n’en former plus qu’une seule
C. une annonce effectuée par une société ou des personnes physiques aux actionnaires d'une autre société, leur indiquant leur intention d'acquérir les titres de la société cible à un prix donné
D. une annonce effectuée par une société ou des personnes physiques aux actionnaires d’une autre société, leur indiquant leur intention d’acquérir les titres de la société cible contre d’autres titres
114. D’après le tableau de l’INSEE ci-dessous, combien vaut le taux de consommation des ménages français en 2008 ?
A. 1,086
B. 0,837
C. 0,093
D. il n’y a pas assez d’informations dans le tableau pour répondre à cette question
115. D’après le tableau de l’INSEE ci-dessus, quel est le montant de la variation de stocks ?
A. 224,8 milliards d’euros
B. 5,4 milliards d’euros
C. – 1292,7 milliards d’euros
D. il n’y a pas assez d’informations dans le tableau pour répondre à cette question

[FONT=&quot]Source : Insee, Comptes nationaux - Base 2000
(*) y compris les acquisitions moins cessions d'objets de valeur[/FONT]

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[FONT=&quot]Évolution en volume
aux prix de l'année précédente
en %[/FONT]
[FONT=&quot]2008[/FONT]
[FONT=&quot]2006[/FONT]
[FONT=&quot]2007[/FONT]
[FONT=&quot]2008[/FONT]
[FONT=&quot]Prix
évolution en %[/FONT]
[FONT=&quot]Milliards
d'euros[/FONT]
[FONT=&quot]Contributions
à la croissance
du PIB[/FONT]
[FONT=&quot]Produit intérieur brut (PIB)[/FONT]
[FONT=&quot]2,2[/FONT]
[FONT=&quot]2,3[/FONT]
[FONT=&quot]0,4[/FONT]
[FONT=&quot]2,5[/FONT]
[FONT=&quot]1 950,1[/FONT]
[FONT=&quot]0,4[/FONT]
[FONT=&quot]Importations[/FONT]
[FONT=&quot]5,6[/FONT]​
[FONT=&quot]5,4[/FONT]​
[FONT=&quot]0,8[/FONT]​
[FONT=&quot]4,0[/FONT]​
[FONT=&quot]563,8[/FONT]​
[FONT=&quot]-0,2[/FONT]​
[FONT=&quot]Consommation effective des ménages[/FONT]
[FONT=&quot]2,2[/FONT]​
[FONT=&quot]2,3[/FONT]​
[FONT=&quot]1,1[/FONT]​
[FONT=&quot]2,6[/FONT]​
[FONT=&quot]1 409,6[/FONT]​
[FONT=&quot]0,8[/FONT]​
[FONT=&quot]dont : dépense de consommation[/FONT]






[FONT=&quot] - des ménages[/FONT]
[FONT=&quot]2,4[/FONT]​
[FONT=&quot]2,4[/FONT]​
[FONT=&quot]1,0[/FONT]​
[FONT=&quot]2,8[/FONT]​
[FONT=&quot]1 086,8[/FONT]​
[FONT=&quot]0,5[/FONT]​
[FONT=&quot] - individualisable des administrations[/FONT]
[FONT=&quot]1,4[/FONT]​
[FONT=&quot]1,6[/FONT]​
[FONT=&quot]1,6[/FONT]​
[FONT=&quot]1,9[/FONT]​
[FONT=&quot]295,5[/FONT]​
[FONT=&quot]0,2[/FONT]​
[FONT=&quot]Consommation effective des administrations publiques[/FONT]
[FONT=&quot]1,1[/FONT]​
[FONT=&quot]1,4[/FONT]​
[FONT=&quot]0,5[/FONT]​
[FONT=&quot]2,5[/FONT]​
[FONT=&quot]156,1[/FONT]​
[FONT=&quot]0,0[/FONT]​
[FONT=&quot]Formation brute de capital fixe [FONT=&quot]dont[/FONT] :[/FONT]
[FONT=&quot]4,1[/FONT]​
[FONT=&quot]6,5[/FONT]​
[FONT=&quot]0,6[/FONT]​
[FONT=&quot]3,9[/FONT]​
[FONT=&quot]427,2[/FONT]​
[FONT=&quot]0,1[/FONT]​
[FONT=&quot] - des entreprises non financières[/FONT]
[FONT=&quot]4,2[/FONT]​
[FONT=&quot]8,7[/FONT]​
[FONT=&quot]2,6[/FONT]​
[FONT=&quot]2,8[/FONT]​
[FONT=&quot]224,6[/FONT]​
[FONT=&quot]0,3[/FONT]​
[FONT=&quot] - des ménages[/FONT]
[FONT=&quot]6,4[/FONT]​
[FONT=&quot]5,5[/FONT]​
[FONT=&quot]-1,4[/FONT]​
[FONT=&quot]5,5[/FONT]​
[FONT=&quot]120,9[/FONT]​
[FONT=&quot]-0,1[/FONT]​
[FONT=&quot] - des administrations publiques[/FONT]
[FONT=&quot]-2,7[/FONT]​
[FONT=&quot]4,5[/FONT]​
[FONT=&quot]-4,4[/FONT]​
[FONT=&quot]4,8[/FONT]​
[FONT=&quot]62,4[/FONT]​
[FONT=&quot]-0,1[/FONT]​
[FONT=&quot]Exportations[/FONT]
[FONT=&quot]4,8[/FONT]​
[FONT=&quot]2,6[/FONT]​
[FONT=&quot]-0,2[/FONT]​
[FONT=&quot]2,9[/FONT]​
[FONT=&quot]515,6[/FONT]​
[FONT=&quot]-0,1[/FONT]​
[FONT=&quot]Revenu disponible brut des ménages[/FONT]
[FONT=&quot]4,7[/FONT]​
[FONT=&quot]5,2[/FONT]​
[FONT=&quot]3,4[/FONT]​
[FONT=&quot]2,0[/FONT]​
[FONT=&quot]1298,1[/FONT]​
[FONT=&quot]1,4[/FONT]​
116. D’après le tableau de l’INSEE ci-dessus, combien vaut le taux de couverture de l’économie française en 2008 ?
A. 91,45 %
B. 28,91 %
C. 27,67 %
D. il n’y a pas assez d’informations dans le tableau pour répondre à cette question
117. D’après le tableau de l’INSEE ci-dessus, combien vaut le taux de marge en 2008 ?
A. 66,6 %
B. 21,9 %
C. 11,5 %
D. il n’y a pas assez d’informations dans le tableau pour répondre à cette question
118. Selon Karl Marx, la société est composée de :
A. cinq classes sociales
B. quatre classes sociales
C. trois classes sociales
D. deux classes sociales
119. Dans la fonction de consommation keynésienne (C) suivante, à quoi correspond « c » ?
C = cY + C0
A. à la consommation incompressible
B. au revenu
C. à la propension moyenne à consommer
D. à la propension marginale à consommer
120. Quels sont les deux grands types de relations d’interdépendance qui lient les agents économiques :
A. les relations de production et de consommation
B. les relations monétaires et matérielles
C. les relations monétaires et amoureuses
D. les relations intergénérationnelles
 
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