CPEi : EXAMEN MACROÉCONOMIE 2

FaKiR

Meþveret Bþk.
nstitut National des Langues et Civilisations Orientales
Premier Semestre – Première session 2009-2010
CPEI - Filière de commerce international - Année L2 - EXAMEN
CPE2A04 : MACROÉCONOMIE
Épreuve supplémentaire du Mercredi 3 février 2010 : Durée : 2 h.
Enseignement de Monsieur AssenSLIM

Traiter les deux questions obligatoires suivantes

[FONT=&quot]1) [/FONT][FONT=&quot]Définissez la notion de « marché ». Comment les comptables nationaux mesurent-ils la production marchande en France ? Même question pour la production non marchande. Quelles sont les trois manières de calculer le PIB en comptabilité nationale ? Le PIB est-il un bon indicateur de richesse ? Est-il un bon indicateur de « bonheur » ? (10 points)[/FONT]

2) Expliquez la théorie des « rendements décroissants » proposée par David Ricardo (1772-1823). Même question avec la théorie de la « baisse tendancielle des taux de profit » de Karl Marx (1818-1883). Existe-t-il un lien entre ces deux théories ? Pourquoi ? (10 points)


CPE2B04 : MACROECONOMIE
Seconde session du mardi 1er septembre 2009 (25 minutes)
Enseignement de Monsieur Assen Slim

Consignes :

Durée de l’examen : 25 minutes

Machine à calculer autorisée
Aucun document autorisé
Téléphone portable non autorisé
Une seule bonne réponse par question

Barème : bonne réponse = + 4 points

mauvaise réponse = - 1 point
pas de réponse = 0 point


INSTITUT NATIONAL
DES LANGUES ET CIVILISATIONS
ORIENTALES














[I











Revenu salarial moyen et décomposition sur l'ensemble du champ salarié

En 2005 en euros courants

Revenu salarial
Salaire journalier
Jours rémunérés
Ensemble
16792
56,5
297,1

Hommes
19 142
63,7
300,3
Femmes
14 184
48,3
293,6

Moins de 30 ans
9 479
39,5
239,9
De 30 à 45 ans
18 172
57,3
317,3
Plus de 45 ans
21 653
66,6
325,3

Cadres
34 503
104,8
329,1
Professions intermédiaires
18 950
59,8
316,9
Employés
11 099
39,5
280,9
Ouvriers
11 814
41,7
283,2

Note méthodologique : Le revenu salarial peut être décomposé comme le produit d'un salaire journalier par un nombre de jours rémunérés.
Champ : tous salariés Source : Insee, DADS et fichiers de paie des agents de l'Etat, exploitation au 1/25

81.D’après le tableau ci-dessus (et de la note méthodologique sous le tableau), quelle est la situation optimale permettant de gagner le plus grand « revenu salarial » :
A. être une femme de plus de 45 ans exerçant une activité de cadre
B. être un homme de plus de 45 ans exerçant une activité de cadre
C. être une femme de 30 à 45 ans exerçant une profession intermédiaire
D. être un homme de 30 à 45 ans exerçant une profession intermédiaire
82.La revenu salarial moyen des ouvriers est égal à :
A. 14 181 euros
B. 11 809 euros
C. 331 euros
D. 6,8 euros
83.L’écart de salaire journalier moyen entre la catégorie socioprofessionnelle la mieux payée et celle la moins payée est de :
A. 15,4 euros
B. 27,1 euros
C. 63,1 euros
D. 22 680 euros
84.En France, on travaille en moyenne :
A. 23,4 jours par mois
B. 24,7 jours par mois
C. 25,5 jours par mois
D. le tableau ne permet pas de répondre à cette question

Les comptes de la nation en 2008 : un fort ralentissement de l’activité


[FONT=&quot]
[/FONT]
En 2008, le produit intérieur brut progresse de 0,4 % en moyenne annuelle, après + 2,3 % en 2007 et + 2,2 % en 2006. Corrigée du nombre de jours ouvrables, la croissance est minorée de 0,1 point, à + 0,3 %.
L'activité recule à compter du printemps et ce recul s'accentue à l'automne. La faiblesse de l'activité est principalement due à la forte décélération de la demande intérieure : la consommation ralentit et l'investissement marque le pas; la croissance est aussi pénalisée par un mouvement de déstockage, particulièrement prononcé en fin d'année. Les échanges extérieurs sont également affectés : les exportations cessent de croître, et le ralentissement des importations est plus prononcé encore.
Le pouvoir d'achat des ménages ralentit fortement et leur taux d'épargne se replie un peu. Le taux de marge des sociétés non financières baisse. L'activité des sociétés financières stagne.


[FONT=&quot]
[/FONT]
Source : Insee - PIB et grands agrgats conomiques (consultation du 15/06/2009)

85.Le produit intérieur brut (PIB) est égal à ?
A. la somme des valeurs ajoutées brutes des entreprises nationales et étrangères présentes en France + la TVA + les droits de douanes
B. la consommation + l’investissement + la variation de stocks + les dépenses publiques + les exportations
C. la somme des rémunérations des salariés + les excédents bruts d’exploitation - les impôts liés à la production et à l’importation
D. la somme des rémunérations des salariés + les excédents bruts d’exploitation + les impôts liés à la production et à l’importation
86.Par rapport à 2007, on peut dire que le PIB français en 2008 :
A. augmente
B. reste stable
C. diminue
D. on ne peut rien dire
87.Les « Sociétés non financières » (SNF) sont :
A. les banques
B. les administrations publiques
C. les entreprises qui produisent des biens et des services marchands
D. les associations sans but lucratif
88.L’expression « l’activité des sociétés financières stagne » laisse entendre que :
A. les taux d’intérêt augmentent
B. A. la valeur ajoutée des sociétés financières n’augmente pas
C. la consommation des ménages recule
D. la somme des rémunérations des salariés augmente
89.Pour un pays donné, lorsque « les exportations cessent de croître, et le ralentissement des importations est plus prononcé encore », quelle sera l’évolution la plus plausible :
A. le taux d’ouverture s’améliore
B. le taux de couverture se dégrade
C. le taux de couverture se dégrade
D. le taux de couverture s’améliore
90.Le « pouvoir d’achet des ménages » évoqué dans le texte correspond :
A. au salaire nominal
B. au salaire réel
C. au salaire permanent
D. au salaire anticipé
91.Le « taux d’épargne » mentionné dans le texte correspond en macroéconomie :
A. à l’Excédent brut d’exploitation divisé par la valeur ajoutée brute
B. à l’épargne + les transferts nets, le tout divisé par la formation brute de capital fixe + les stocks
C. à la propension marginale à épargner
D. à la propension moyenne à épargner


92.
L’« effet Veblen » désigne une élasticité-prix de la demande de biens :
A. positive
B. égale à zéro
C. négative
D. instable
93.L’élasticité-prix de la demande des biens dits « substituables » :
A. varie entre ] – [FONT=&quot]∞ ; 0 [/FONT][
B. est égale à zéro
C. varie entre ] 0 ; + [FONT=&quot]∞ [/FONT][
D. n’existe pas
94.Que peut-on dire de l’élasticité-prix de la demande (E
[FONT=&quot]p/d[/FONT]) pour le bien dont la courbe de demande est représentée ci-dessous ?
A. E[FONT=&quot]p/d[/FONT] tend vers + [FONT=&quot]∞[/FONT]
B. E[FONT=&quot]p/d[/FONT] = 0
C. E[FONT=&quot]p/d[/FONT] tend vers – [FONT=&quot]∞ [/FONT]
D. On ne peut rien dire

95.L’élasticité-revenu de la demande des biens dits « supérieurs » (bien culturels par exemple) :
A. varie entre ] – [FONT=&quot]∞ ; 0 [/FONT][
B. varie entre ] 1 ; + [FONT=&quot]∞ [/FONT][
C. varie entre [ 0 ; 1 ]
D. n’existe pas
96.Dans la fonction de consommation keynésienne (C) suivante, à quoi correspond « c » ?
C = cY + C0
A. à la consommation incompressible
B. à la propension marginale à consommer
C. au revenu
D. à la propension moyenne à consommer
97.Le multiplicateur keynésien des dépenses publiques en économie ouverte avec impôts s’exprime de la manière suivante :
A. -c/(1-c)
B. 1/(1+m-c)
C. 1/(1+m-c(1-t))
D. 1/(1-c)

98.
La notion de « stabilisateurs automatiques » développée par l’approche keynésienne illustre :
A. l’apparition de l’évasion fiscale en cas d’augmentation des prélèvements obligatoires
B. le retour automatique à l’équilibre budgétaire
C. l’augmentation automatique des exportations lors d’une dévaluation monétaire
B. la réduction de la propension moyenne à consommer à mesure que le revenu augmente
99.Que peut-on déduire du graphique ci-dessus ?
A. les agents économiques sont très sensibles aux variations du taux d’intérêt
B. les agents économiques sont peu sensibles aux variations du taux d’intérêt
C. l’investissement est peu sensible aux variations du taux d’intérêt
D. Aucune des réponses précédentes

100. Que se passe-il lorsque l’offre de monnaie augmente ?
A. le taux d’intérêt (r) augmente
B. la demande de monnaie pour motif de spéculation (L[FONT=&quot]2[/FONT](r)) diminue
C. l’équilibre LM se déplace vers la gauche
D. l’équilibre LM se déplace vers la droite
 
Üst