Biographie Du Prophète MOHAMMED.

GuL-i YaReN

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Biographie De Mohammed(SAW)


¤Naissance et enfance:

Mahommed naît à la fin du VIe siècle, vers, à La Mecque, cité caravanière vivant du commerce de marchandises transitant de l'Inde vers l'Occident via Aden puis la Syrie, en traversant le désert de la péninsule arabique. Il est né précisément un lundi soir, le douzième jour du rabî`a premier, troisième mois lunaire du calendrier arabe.
L'année de naissance de Mahommed est appelée traditionnellement « Année de l’éléphant » en référence aux évènements qui s'y seraient déroulés. Le général chrétien éthiopien et vice-roi du Yémen, Abraha, aurait attaqué en vain La Mecque avec une troupe d’éléphants pour démolir le sanctuaire vénéré par les Arabes (la Ka`ba). Le Coran rapporte ce récit (Le Coran, L’Éléphant, et il est dit que l'attaque fut repoussée par la riposte miraculeuse d'oiseaux jetant des pierres brûlantes. La tradition musulmane dit que des témoins oculaires de cette attaque étaient encore en vie lors de la révélation de cette sourate.
Mahomet appartient à la tribu de Quraych (ou Koreish), une très ancienne tribuarabe. Il descend de Ghâlib, fils de Fihr, surnommé Quraych, guerrier puissant et redouté. Son père Abdullah est fils de Abdul-Muttalib, fils de Hâchim, prince des Quraychites, gouverneur de La Mecque et intendant de la Ka`ba.



La famille de Mahommed est hachémite par référence à son arrière-grand-père Hâchim ibn `Abd Manaf. Les Quraychites se réclament de descendances de Ismaël, fils d'Abraham et ont la garde de la Ka'ba, sanctuaire reconstruit par Abraham et son fils Ismaël, selon la tradition musulmane, et désigné par le père des trois monothéismes comme un lieu de pèlerinage.
Mahomet est issu du mariage deAbdullah et Amina fille de Wahb, chef du clan médinois des Banû Zahrah. Elle accouche de Mahomet à La Mecque dans la maison de son oncle paternel Abû Tâlib du clan des Banû Hâchim, le lundi 12 rabî`ul-awwal. Son accoucheuse est Ash-Shifâ', la mère de `Abd Ar-Rahmân ibn `Awf.
La mort de son père Abdullah survient avant la naissance de Mahommed à Yathrib, qui depuis a pris le nom de Médine. Le septième jour après sa naissance, son grand-père `Abd Al-Muttalib donne un nom à son petit-fils : Mahommed, ce qui signifie « Le Loué ».
D'après Tabari, le lendemain de la naissance du prophète, Abdul-Muttalib donna le nom de Mohammed, car son père était mort depuis quatre mois. Le prophète a été gardé par Halîma, fille d'Abou Dsouwaib appelé Abdellah ben al Harith et son mari était Harith fils d'abdou l Ozza fls e Rifa. Les deux personnes faisaient partie de la famille des Beni Sa`d. C'était une famille pauvre qui devait élever le prophète. La coutume arabe préconisait que les enfants soient élevés à la campagne.


Conformément à la coutume des familles nobles de Quraych, sa mère Amina le confie à une nourrice, d'abord à Thuwaybah, la servante de son oncle Abû Lahab, puis à Halîma, qui emporte le nourrisson dans le désert où son mari vit avec la tribu des Saadites à l'écart du reste de la population. La vie dans le désert, au milieu des Bédouins réputés pour la pureté de leur langue, était censée prodiguer aux enfants santé et force d'expression.
Selon la légende, alors que Mahommed et l'un de ses frères de lait avaient la garde de quelques bêtes à proximité des habitations, Halîma et son mari Abû Kabshah sont alertés par leur fils de lait que Mahommed a été pris à parti par deux hommes de blanc vêtus, qu'ils l'ont couché sur le sol et lui ont ouvert le torse. Accourant sur les lieux, Halîma et son mari trouvent leur enfant debout tout pâle. Le jeune Mahommed leur explique que deux hommes vêtus de blanc étaient venus et l'avaient couché par terre, et qu'ils lui avaient ouvert le torse et en avaient extrait quelque chose. Selon la tradition musulmane, les deux hommes vêtus de blanc seraient deux anges, envoyés pour purifier le cœur de l'enfant, destiné à être prophète, et pour apposer le sceau de la prophétie entre ses épaules.
Craignant pour la santé de l'enfant, Halîma s'empresse de rendre l'enfant à sa mère Amina qui meurt trois ans plus tard. Mahomet n'a alors que six ans. Son grand-père paternel `Abdul-Muttalib le prend alors dans sa maison. Deux ans après, sur son lit de mort, `Abdul-Muttalib charge Abû Tâlib, l'aîné de ses enfants, frère utérin de `Abdullâh, de prendre soin de Mahommed. Son oncleAbû Tâlib — le père d'Ali — l'élève comme ses propres enfants.
Jusqu'à l'âge de 40 ans, il y a peu de détails écrits sur sa vie, elle est reconstituée d'après la tradition orale, mise par écrit 140 ans après sa mort, grâce aux témoignages de ceux qui avaient connu ses premiers compagnons. Il aurait été bergerpuis caravanier avant d'entrer au service de Khadija, une riche veuve qui organisait des caravanes marchandes. Malgré leur différence d'âge (Khadija avait 40 ans et Mahommed environ 25), ils se marient et auront deux (ou trois, selon les sources) fils qui moururent en bas âge, Al-Qâsim et Tayeb, et quatre filles, Zaynab, Ruqyah,Ummu Kulssûm et Fâtima la future épouse d'Ali.
 

GuL-i YaReN

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¤Jeunesse:

Alors que Mahommed a douze ans, Abu Talib décide de tenter sa chance dans le commerce caravanier avec la syrie. Son neveu insiste pour l'accompagner.
À la Mecque, d'après les deux biographies, Mahommed se distinguera des gens de son âge. Il est fort, judicieux dans ses propos, énergique dans ses expressions, fidèle à ses amis et plus encore à ses promesses. Il évite avec un soin extrême tout ce qui peut faire soupçonner en lui quelque goût pour le vice.
Les Quraychites ayant déclaré la guerre (connue sous le nom d'al-Fijâr, (l'impie) vers 590) aux Tribus de Kénan (canaan) et de Hawazan, ils marchèrent contre elles commandés par Abu Talib. Mahommed, âgé de vingt ans se distinguera par son intrépidité. Les deux Tribus sont battues et dispersées.
Quelques temps plus tard, les fondations de la Kaaba sont gravement touchées par des pluies torrentielles. Menaçant de s'effondrer, le sanctuaire doit être démoli et reconstruit par les Quraychites. Quand il s'agit d'y reloger la pierre noire, une meteorite qui serait vénérée par les Arabes depuis le temps d'Abraham, les tribus ne s'accordent pas sur le choix de celui qui aura l'honneur de replacer la pierre sacrée. Elles conviennent qu'il reviendra au premier qui se présentera le lendemain à la porte du temple. Ce fut Mahommed. Pour ménager les susceptibilités, il enlève sa cape et y place la pierre noire, qu'il fait élever ensuite par deux Arabes de chaque tribu et la prenant alors, il la place lui-même, sous le regard approbateur de tous les habitants de la Mecque, enchantés de la noblesse de cette action, pour démêler l'orgueil qui en avait été le motif.
 
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