Disertation : Familles et inégalités sociales

FaKiR

Meþveret Bþk.
Familles et inégalités sociales



Etant inscrite dans les pratiques quotidiennes, la famille est une notion connus par tous les individus composant la société. La famille est une institution naturelle reliant les groupes d’individus par un lien biologique, émotionnel et juridique. Les traits les plus fréquents entre les différentes formes de familles sont le fait d’être formé par un couple, en homme et une femme et leurs enfants, la résidence commune, la transmission du nom par les hommes et l’autorité masculine. Les modèles familiaux se caractérisent par leur diversité à l’intérieur même d’une même société. C’est pourquoi il est essentiel dans notre étude de souligner la pluralité du terme famille. Nous aborderons non pas La Famille en tant que telle mais Les Familles sous l’angle de leur diversité.


Durkheim précisait que la famille exerçait un rôle de socialisation importante. Autrement dit elle contribue à l’acquisition d’un certain capital culturel, des normes et des valeurs permettant à l’enfant de vivre et de se positionner dans la société. Mais il faut souligner que la forme familiale n’est pas unique /uniforme/universelle et il existe différentes formes de familles.



La socialisation s’opère-t-elle différemment selon les différentes familles ? Quelles sont les différentes formes de familles ? En quoi cette différence de forme familiale peut différencier l’enfant de ses paires ? La socialisation parentale est-elle reproductrice des inégalités sociale ? La société a-t-elle une forme flexible pour effacer cette différence de la forme familiale et permettre à une mobilité sociale ? Cette différence familiale est-elle/les familles sont-elles productrice de l’inégalité au sein de la société ?



Nous présenterons le rôle de la famille dans le processus de la socialisation (I) puis nous verrons que au cours de cette socialisation familiale L’existence des Les familles engendrent des inégalités. (II)


I – Le rôle de la famille en matière de socialisation


En permettant à l’enfant d’acquérir des normes et des valeurs, la famille joue un rôle primordial dans la socialisation de l’enfant. La famille accompagne l’enfant tout au long de sa vie à travers les normes et les valeurs qu’elle a inculqué chez l’enfant. Mais il y a famille et famille : la diversité des modèles familiaux engendrent une socialisation différente d’un enfant à un autre, aboutissant finalement à la reproduction des inégalités sociales.

A – L’importance de la famille dans la socialisation de l'enfant

La famille joue un rôle important dans la socialisation de l’enfant. Selon Remi Lenoir, elle révèle la nature des choses et rien n’est plus classant que la famille, elle est donc le lieu de stratégies des groupes sociaux afin de maintenir ou d’améliorerai leur position dans l’espace social. La socialisation primaire se fait dans la famille : elle consiste à transmettre à l’enfant aux premiers âges de la vie le langage et les codes sociaux les plus élémentaires comme par exemple manger correctement, s’assoir en public… Celle-ci fait intervenir d’autres instances comme les nourrissent, les crèches ou la famille elargie selon le milieu social. Les familles de classes populaires utilisent plus l’entraide familiale et ces enfants entrent moins en contactes avec d’autres milieux sociaux. Les classes moyennes ont recours aux crèches, ne sont pas en contactes avec les enfants des autres. En fin la bourgeoisie utilise le plus les nourrices, ces enfants sont donc plus en contactes avec les enfants d’autres classes grace à leur domestiques et nourrices. Il ya donc une socialisation qui se développe permettant à l’enfant de s’épanoui dans la société, tout en acceptant la tolérance et en apprenant le respect les uns des autres.

B – Une influence continue

Cette influence de la famille ne s’arrête pas aux premiers âges de la vie. En effet la famille prend sa place également dans la socialisation secondaire à l’âge adulte.

Cette forme de socialisation s'inscrit tout au long de la vie et se réactive en particulier lors de mariage, de la maternité ou de passage à un nouveau statut social. Elle est également visible dans le domaine du travail concernant notamment les travailleurs exerçant les professions de leurs familles telles que les agriculteurs et les entrepreneurs. Le choix de religion ou des idées politiques ont pour origine et influence cette socialisation faciale qui accompagne l’enfant tout au long de la vie.


C – Qui aboutissent à une reproduction sociale ?


Les socialisations primaires et secondaires engendrent donc une socialisation différente selon le modèle familial, cette différenciation du processus de la socialisation abouti finalement à la reproduction des inégalités sociales. En effet, Bourdieu décrit dans Les Héritiers que la reproduction sociale est un phénomène sociologique d’immobilisation sociale intergénérationnel. Ils montrent par l'exemple des étudiants comment la position sociale des parents constitue un héritage pour les enfants. Certains héritant de bonnes positions sociales : d'où Les Héritiers tandis que d'autres au contraire sontles déshérités. La transmission culturelle ou matérielle de la famille oblige l’enfant à maintenir une position sociale constante à celle de leurs parents. Par exemple, un enfant de cadre a plus de chance de devenir cadre à son tour que de changer de classe sociale, de la même façon un enfant d’ouvrieraura plutôt tendance à devenir ouvrier que de quitter sa classe sociale. Bourdieu ne se limite pas à ce constat. Il s’efforce également de montrer que le système d’enseignement exerce un « pouvoir de violence symbolique », qui contribue à donner une légitimité au rapport de force à l’origine des hiérarchies sociales. Il existe des inégalités dans la transmission des capitaux culturels économiques et sociaux. Cette répartition inégale des ces capitaux influence la réussite scolaire de l’enfant et contribue donc à la reproduction des inégalités sociales.


Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, la socialisation ne se transmet plus par inculcation mais plutôt de l’interaction social. En cela Granowettor parle de l’interaction des liens faibles permettant d’acquérir une identité en se référant à un groupe tout en sachant d’être tolérant envers les différents de soi.= A APPROFONDIR IDEE DE GRONOWETTERAVEC INTERACTION FAIBLE.






II – Et son évolution dans la deuxième moitié du XXème siècle

A – La déstabilisation de la famille traditionnelle


Les formes familiales decrites par Bourdieu selon la classe sociale (populaire, moyennes et dominantes) n’engendrantt des inagalités sociales par les trois formes de capitaux (economique social et culturel) n’influence plus aujourd’hui. Ces formes familles traditionnelles que decrivait Bourdieu selon l’appartenance à la classe sociale change petit à petit aujourd’hui et se retrouvent destabilisées par les différentes formes de famille telle que la famille monoparentale, les familles divorcés, Pacsé ou encore homosexualité qui est plus oumoins accepté aujourd’hui. Il n’y a pas un modele unique de la famille pouvant expliquer les inégalités. Les evolution et des transformations concernent l’ensemble des familles et non seulement une catégorie spécifique de classe sociale.Ces inagalités se distribuent selon le sexe et varie selon les generations.


La famille n’impose plus de facon dure et repressive ses regles et ses normes. Durkheim decrit à ce sujet le passage d’une société mécanique où le groupe entretient des relations fortes punissant les rejets de la norme par des sansction repressives, à une société de solidarité organiques où regne l’indépendance ou des liberté individuelles avec peu ou pas de sanction.


B – Les apports d’autres agents de socialisation

D’autres agents interviennent dans la socialisation des enfants. En effet la famille n’est pas la seul insctance de socialsaion pouvant etre à l’origine des inagalités. Il existe d’autres insatnces tel que l’ecole, les groupes des paires ou les médias. Dominique Pasquier cultures lycennes parle de la tyrannie de la majoriété en accentuant l’idée de relation entrereseaux de sociabilité et les pratiques culturelles, les médias deviennent les lieux d’affirmation des identités en inculquant une culture de masse
Stylisation des gouts
Montrer ses gouts= afficher son identité
Mediatisaint à grand echelle

C – L’évolution des valeurs familiales

- Montée de l’individualisme cf. document 1

- Déclin de l’autorité dans les rapports parents / enfants mais aussi entre hommes et femmes
cf. document 5
- Progrès de la " négociation " dans les relations familiales
Tout en partageant cette fonction avec d'autres agents, le cadre familial demeure essentiel
dans la socialisation. Le fait que les normes et valeurs évoluent ne signifie pas nécessairement
que la famille perd du terrain. On n'imagine que difficilement ce qui pourrait réellement
remplacer la famille dans l'avenir proche des sociétés occidentales.







 
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